Puputte nous écrit.. en souvenir

C’était un mardi d’avril.

Il faisait frais dehors, j’avais la consigne de porter une robe de fille très sage… à laquelle je ne tenais pas.

Étonnant, mais comme d’habitude je lui fais confiance, je ne pose pas de questions, j’écoute et j’obeis.
Quelques jours avant ce rendez vous, je trouve une robe en tissu noir et vert foncé sur un site de vente en ligne. Une robe avec très peu de décolleté et pas très courte. Elle arrive juste en dessous de mon manteau. Je l’habille d’un collant classique noir fermé. Ce n’est pas le type de tenue que je porte pour ce genre de soirée habituellement. Étant adepte de belles et hautes chaussures, j’enfile tout de meme de jolis talons noirs et dorés très confortables. Une vraie tenue de petite fille sage.

Ce soir là, je suis tiraillée entre deux émotions… Le trac et l’excitation.


Plus j’avance et plus je m’imagine la soirée. Ce que mon Monsieur peut me préparer avec Z.

J’arrive dans le hall. Monsieur vient me chercher et reste de marbre. Nous descendons ces quelques marches pour arriver dans ce que j’appelle « l’antre des saloperies ». J’ai deja pu découvrir cet endroit hors du commun, hors du temps… Quelques semaines plus tôt. Et les souvenirs que j’en ai sont indélébiles.
Z m’accueille bras ouverts avec le sourire, la bonne humeur, ravi de me revoir.

Il me tend une cape blanche à revêtir par dessus ma robe de style ancien.

Mon cœur bat très vite, ils ont en tête le scénario alors que moi je me laisse guider. Nous buvons ensemble une coupe de champagne puis ils me dirigent vers la grande salle. Salle feutrée rouge et noire, remplie de machines, de matelas et une multitude de jouets de fabrication artisanale. Un vrai pays des merveilles pour salopes.

A peine arrivée dans cette grande pièce, je salue tous ces hommes… je dirais qu’ils sont une vingtaine. Je commence à me sentir dans mon élément. Le stresse redescend et laisse place au plaisir et au lâcher prise.

Je cherche le regard de mon Monsieur situé en retrait pour lui transmettre ma reconnaissance. Une fois trouvé et accrochés nous nous sourions et il annonce aux hommes présents que le moment est venu.

Durant quelques secondes je me demande de quoi il s’agit. J’ai compris au moment où toutes ces mains ont commencé à me toucher, toutes ces mains qui tiraient sur ma cape et ma robe, toutes ces voix que j’entends, un surprenant mélange d’insultes et de compliments. La cape n’a pas tenue, mon corps basculant dans tous les sens. Je sens des doigts sur mes jambes voulant déchirer mon collant, la force de plusieurs mains en même temps agripant le tissu pour la retirer. Elle est solide cette robe, bien épaisse. Les hommes se collent à moi, touchent mes bras, mon visage, ma bouche, mon entrejambe. On aurait dit une petite agnelle remise à des lions affamés. J’aime ça. J’ai bien compris que je serai leur objet ce soir, sous l’œil réjoui de mon Monsieur.

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