Pourquoi on ne donne jamais de seconde chance

Depuis 14 ans d’organisation, et même si cela me dessert encore aujourd’hui, une de nos valeurs premières a toujours été de permettre à celles et ceux qui n’avaient pas les codes, le réseau de pouvoir libertiner.

« Tout le monde à le droit de libertiner et d’être épanoui sexuellement quel que soit sa couleur, son âge, sa fortune ou son physique ».

Nous essayons d’être les plus inclusifs possible depuis toutes ces années et chaque semaine qui passe, compte son lot d’hommes, de femmes et de couples dont « leur première fois » se passe par notre biais et nous sommes fiers d’être aussi cette porte d’accès au monde de l’exosexualité.

Cela n’est pas sans conséquence négative pour nous.

Entre les médisants qui en profitent pour dire de nous en toute mauvaise foi : « en fait, faut juste s’inscrire et c’est ouvert à n’importe qui ». Ce qui est faux (les refus que l’on donne aux candidats, ne se voient pas et restent entre le/la candidat.e et moi, dans le secret de nos sms échangés).

A vrai dire, « Nous sommes ouverts à tout le monde mais pas à n’importe qui. »

Dans ce cadre, lorsqu’un ou une candidat nous contacte pour participer ou pour que nous lui organisions un événement sur-mesure, nous prenons toujours soin et insistons même pour qu’avant d’aller plus avant, ces candidats vérifient aussi bien leur agenda, leur disponibilité mais également leur motivation.

Et si ce candidat nous bloque une place, une date dans notre agenda, et si malgré notre insistance, annule sa venue, quelle que soit sa raison, bonne ou mauvaise, réelle ou supposée, nous appliquons notre règlement strictement et nous ne donnons pas de seconde chance.

Généralement, c’est après avoir été blacklisté.e que les personnes regrettent.. mais c’est trop tard.

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