Adieu petit portail vert et ton bruit si particulier lorsque tu claque. Je t’aimais bien tu sais.
Adieu petit jardin sauvage. Moi qui voulais tant te labourer, j’ai toujours envié ta quiétude, ton accueil et tous tes secrets. Tu m’as vu entrer tard le soir et m’a vu repartir tard certains matins ensoleillé. J’ai toujours aimé te traverser tu sais.
Adieu superbe cuisine. Tu m’as donné des moments de bonheur incroyables tu sais toi aussi. Dès la première minute, notre complicité a été écrites par les dieux de la cuisine. Devant ton plan de travail, ta planche en bois, je me sentais Robuchon et Loiseau en même temps. Rien ne me faisait peur car je savais que tu serais toujours là pour moi. Je me rappelle chaque seconde où tu m’ouvrais les bras, me laissant trifouiller et le four et la plaque, mettant à ma disposition le moulin Peugeot et le frigo à double porte.
Adieu superbe cuisine, tu resteras longtemps en mon coeur et je doute trouver une cuisine pareille à toi.
Adieu escalier plein de toiles d’araignées. Tu sais, je ne te l’ai jamais vraiment dit, mais tu as quelque chose de mystique en toi cher petit escalier. Tes toiles d’araignée me font toujours penser à l’épisode de la grotte dans le Coran où une araignée en tissant sa toile a pu protéger le prophète de l’Islam.
Adieu chambre et surtout Adieu Lit. Ex aequo avec la cuisine. Dans tes draps j’ai ri, j’ai joui, j’ai pleuré, j’ai rêvé. Tu m’as inspiré tant d’articles… et même maintenant, tu m’inspires encore. Tu m’inspires et m’expire tu sais.
Adieu jolie maison au portail vert, au jardin sauvage, abimé mais plein d’espoirs de renouveau, à la cuisine bras ouverts et à la chambre d’Amour où j’ai pu passer un hiver salvateur. Tu m’as fait du bien petite maison.
Dis à ta maîtresse que je l’aime, que je t’aime.
Z.
